Le gouvernement Harper puise dans les frais liés à la sécurité pour réduire le déficit fédéral Dorénavant, vous passerez plus de temps dans les lignes d’attente aux aéroports!

Jeudi 13 février 2014
 
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Toronto, ON – L’Association internationale des machinistes (AIM) et les Métallos affirment que la priorité qu’accorde le gouvernement Harper à la réduction du déficit fédéral coûte temps et argent aux voyageurs canadiens.
 
Selon les chiffres du gouvernement, les frais de sûreté du transport aérien – que paie toute personne qui prend un vol au Canada pour couvrir les coûts de contrôle de la sécurité – généreront des recettes, au cours des cinq prochaines années, de 621 M$ de plus que coûtera le contrôle de la sécurité dans les aéroports. Et le gouvernement compte affecter ce surplus à la réduction du déficit fédéral. 
 
« On dit que le temps, c’est de l’argent. Or, au Canada, le public voyageur se fait avoir par son propre gouvernement, explique Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM. En réduisant le nombre d’employés affectés au contrôle de la sécurité alors qu’ils collectent de plus en plus en recettes, les conservateurs font en sorte que les voyageurs attendront plus longtemps dans les aéroports. Il en résultera pour ces voyageurs des inconvénients et des coûts additionnels. »
 
« La qualité du service baissera au cours de chacune des cinq prochaines années, et il est à prévoir que le contrôle de la sécurité prenne plus de temps dans les aéroports, ajoute Ken Neumann, directeur national canadien des Métallos. C’est l’avis de nulle autre que l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), soit l’organisme gouvernemental qui veille à la sûreté du transport aérien. » 
 
L’AIM et les Métallos représentent près de 90 % de tous les agents de contrôle de la sécurité dans les deux tiers des aéroports canadiens. À l’origine, les frais de sûreté du transport aérien devaient servir à financer le contrôle de la sécurité dans les aéroports dans la foulée du 11-Septembre. Depuis 2010, le gouvernement a coupé près de 2 000 postes d’agent. « Le gouvernement pourrait utiliser ces revenus supplémentaires pour faire marche arrière et ainsi rehausser la sûreté, réduire les attentes aux moments critiques et atténuer le stress des passagers », ajoute M. Neumann.
 
« Ce gouvernement est dans l’erreur, conclut M. Ritchie. Pour équilibrer son budget, il réaffecte des montants que paie le public voyageur pour assurer la sûreté du transport aérien. »
 
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Renseignements :
Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM
416 386-1789, poste 6323
Ken Neumann, directeur national des Métallos
416 544-5951
Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM 
416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765
Bob Gallagher, directeur des communications des Métallos
416 434-2221