Le 11 février 2021 – La pandémie du COVID-19 nuit à l’industrie aérospatiale, ce qui se reflète dans l’annonce aujourd’hui de 1 600 mises à pied chez Bombardier à Montréal, Québec.
« Depuis près d’un an, nous exhortons le gouvernement fédéral à obtenir des mesures de soutien dans l’industrie de l’aviation, et ce n’est qu’une mauvaise nouvelle de plus pour les travailleurs de l’aérospatiale. » Ce sont les paroles du Vice-Président Général de L’AIM, Stan Pickthall.
Les effets de la pandémie continuent d’entraîner la mise à pied de travailleurs dans le secteur aérospatial québécois. Sur les 1 600 mises à pied annoncées aujourd’hui, 700 se trouvent au Québec.
« Je travaille dans le milieu syndical depuis plus de 30 ans et ça fait toujours mal de voir mes consœurs et confrères perdre leur emploi », a déploré le coordonnateur de L’AIM au Québec, David Chartrand. « Nous sommes dans des moments difficiles. Avec le ralentissement de l’industrie aérospatiale en ce moment, personne n’est épargné. Au cours des prochains jours, nous discuterons avec Bombardier de ce que nous pouvons faire pour minimiser les impacts de ces mises à pied.
L’immobilisme du gouvernement Trudeau continue de coûter cher
Le Canada est le seul pays à avoir une importante industrie aérospatiale sur son territoire qui n’a pas de stratégie pour contrer les effets négatifs de la crise. En plus des emplois déjà perdus, des dizaines de milliers d’emplois supplémentaires pourraient disparaître dans le secteur de l’aérospatiale et du transport aérien, faute d’intervention du gouvernement fédéral.
« Négliger deux industries si importantes pour le Québec et le Canada est du jamais vu, a déclaré M. Chartrand. « L’inaction du gouvernement fédéral à cet égard est irresponsable et historique. L’aide est demandée depuis près de 12 mois et le gouvernement fédéral n’a montré aucun signe de vie. Entre-temps, les autres pays du G7 ont depuis longtemps mis en place des mesures.
L’AIMTA va maintenir la pression
Lors d’une présentation au Comité permanent des transports au début de février, l’AIMTA a exigé d’Ottawa des mesures rapides pour aider l’ensemble de l’industrie de l’aviation civile.
« Depuis le début de la pandémie, nous intensifions nos interactions avec les gouvernements, tant à Québec qu’à Ottawa, a expliqué M. Chartrand. « Nous avons proposé des mesures concrètes pour sauver notre industrie et nos emplois et nous continuerons de le faire pour nos membres, notre industrie et notre économie. »
L’IAM est le plus grand syndicat aérospatial au monde avec plus de 184 000 membres répartis sur 1 000 conventions collectives. Active dans l’industrie aérospatiale québécoise depuis 1940, l’AIMTA représente maintenant 65 % des travailleurs syndiqués du secteur. Entre autres, les membres de L’AIMTA travaillent chez Bombardier, Airbus, Stelia, Rolls-Royce, Héroux-Devtek, Safran Landing, L3-MAS, AJ-Walter, Air Canada, Air Transat.
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Pour informations :
Guillaume Valois, SL712, responsable des relations publiques et de la recherche
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