Lundi 17 mars 2014
À publier immédiatement
Vancouver, CB – L’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIM) prétend que United Airlines tente de « contourner » le Code du travail du Canada dans sa décision d’impartir la partie de ses opérations de Vancouver et de Calgary qui relève de membres de l’AIM.
« En vertu du code [du travail], l’employeur est tenu de donner un avis de 16 semaines et United n’a toujours pas expliqué clairement pourquoi elle n’est pas en mesure de le faire, a vivement dénoncé Fred Hospes, président et directeur général pour le district 140 de l’AIM. L’employeur tente ainsi de contourner le code [du travail] en demandant à la ministre du Travail une exemption pour raccourcir la période de 16 semaines et ainsi atteindre son objectif d’impartir le travail sans tenir de discussions productives avec l’AIM. »
Le 20 février dernier, United Airlines a annoncé son intention d’impartir le travail des billettistes et du personnel des services d’escale, soit 85 membres de la section locale 764 de l’AIM à Vancouver et 58 membres de la section locale 2734 de l’AIM à Calgary.
« L’AIM a déposé une proposition à l’employeur le 4 mars 2014, laquelle visait le maintien dans l’unité de négociation du travail qu’il envisageait impartir, d’expliquer M. Hospes. Toute exemption accordée à l’employeur serait préjudiciable à l’AIM durant ces pourparlers. Aucune ligne aérienne étrangère qui tente de contourner nos lois, de violer notre droit de négocier et d’impartir nos emplois ne devrait être autorisée à exploiter des vols ici. »
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Renseignements :
Fred Hospes, président et directeur général pour le district 140 de l’AIM
604 448-0721 ou 778 829-8140
Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM
416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765