L’AIM s’est jointe à plusieurs syndicats affiliés sous l’égide de la Fédération du travail de l’Ontario (Ontario Federation of Labour -OFL) pour coordonner et monter une contestation judiciaire du projet de loi 195.
Le projet de loi 195, «Loi de 2020 sur la réouverture de l’Ontario (Une réponse flexible au COVID-19)», qui a reçu la sanction royale le 21 juillet 2020, a remplacé la déclaration d’urgence provinciale faite plus tôt en mars a donné au gouvernement conservateur Ford le pouvoir de modifier, révoquer, et étendre les mesures d’urgence au cabinet, plutôt qu’à la législature, jusqu’à deux ans.
Le projet de loi 195 menace de porter atteinte aux droits garantis par la Constitution des travailleurs à la négociation collective dans l’ensemble de la province; il permet aux employeurs de passer outre aux conventions collectives, y compris le processus de grief et d’arbitrage.
En vertu du projet de loi 195 :
- Les vacances peuvent être annulées
- Les quarts de travail peuvent être modifiés (de jours à nuits, par exemple).
- Les heures de travail peuvent être modifiées
- Les congés peuvent être refusés ou annulés.
- Les travailleurs peuvent être réaffectés à un autre site, et des entrepreneurs et des bénévoles peuvent être invités à faire leur travail.
- Les emplois peuvent être éliminés.
Les travailleurs comprennent que cette pandémie a changé notre façon de vivre et de travailler, mais après les sacrifices consentis par les travailleurs, il est déplorable que ce soit ainsi que le gouvernement conservateur de Ford rembourse nos travailleurs de première ligne, en les privant de leurs droits, les droits qui ont été obtenus grâce au processus de négociation collective.
Des droits qui sont maintenant bafoués par ce gouvernement.
Ce n’est pas bien – Rétablir les droits des travailleurs – retirer le projet de loi 195